L’ART ROYAL

Avant-propos de l’éditrice

Frontispice de l'ouvrage « Description de l'Égypte », publié à l'occasion de l'Expédition d'Égypte

Nous sommes en 1913. Depuis plus d'un siècle, sur les bords du Nil, les découvertes jaillissent telles un feu d'artifice sous les yeux émerveillés des égyptologues. Alimentée par le déchiffrement de la pierre de Rosette dès 1822, la connaissance de l'Égypte ancienne avance à grands pas et les publications des savants se multiplient.

L'auteur, ethnologue en poste au Caire pour le compte du gouvernement austro-hongrois, en fait une synthèse en parallèle avec sa culture maçonnique. Il nous la livre ici, soucieux de la mettre à la portée de tous ceux qui désirent s'instruire.

Mais… le manuscrit de ce livre, dont la rédaction a été terminée « au Caire en 1913 », a mis un siècle à nous parvenir. Il est pourtant d'une indéniable jeunesse, et un éditeur facétieux aurait pu, sans risque d'être découvert, remplacer les trois uniques lignes évoquant l'émergence de la technologie moderne (« la vapeur, l'électricité, la radio, le téléphone, les rayons X ») par des concepts plus récents tels que « télévision », « astronaute » et « internet », pour prétendre que cet ouvrage a été rédigé au début de ce XXIe siècle !

De langue maternelle allemande, l'auteur a rédigé son ouvrage en français, langue qui occupait à l'époque une place que l'anglais prendra plus tard. Il en résulte l'usage d'un vocabulaire simple, d'accès aisé. Seules quelques tournures ont été corrigées (par exemple, Quant à ce qui concerne est devenue Quant à ou En ce qui concerne), avec le soin constant de préserver le sens initial.

Exemple d'écriture manuscrite difficile à déchiffrer

L'éditrice remercie chaleureusement les contributeurs scientifiques (cités en titre), qui ont apporté leur concours à la lecture du manuscrit, en particulier pour déchiffrer des citations en langues étrangères et certaines des bibliographies mentionnées en référence. Ces dernières devaient être considérées comme connues à l'époque, mais quelques-unes d'entre elles ne sont peut-être pas passées à la postérité avec le succès qu'elles méritaient, et leurs noms ont parfois été difficiles à déchiffrer et à identifier avec certitude.

Ces références ont été ajoutées par l'auteur avec la mention Ouvrages à consulter, à la fin des chapitres I à VII. Cette bibliographie est reproduite en annexe, à la fin de l'ouvrage. Ces titres sont souvent disponibles en bibliothèque et parfois sur internet.

Dans sa synthèse, il est arrivé à l'auteur de reprendre des extraits plus ou moins longs d'ouvrages publiés au XIXe siècle, soit en les citant, soit en les incorporant à sa bibliographie. Et de manière surprenante, quelques-uns de ces passages présumés écrits au XIXe siècle ont eux-mêmes été repris de livres plus anciens, la plupart du XVIIIe siècle, voire même d'avant, sans être cités pour autant ! Les passages identifiés ont été mentionnés dans une seconde bibliographie, à la fin de l'ouvrage.

Lors de la lecture, quelques erreurs de datation sont apparues. Elles ont été corrigées, mais un historien averti en relèvera peut-être d'autres. Le livre ne traitant pas d'égyptologie en tant que telle, mais des origines égyptiennes de la franc-maçonnerie, ces erreurs n'entachent pas la dimension philosophique ni les révélations de l'ouvrage.

Finalement, la reproduction des hiéroglyphes impliquait un choix : il existe aujourd'hui des polices hiéroglyphiques, mais l'auteur avait un remarquable talent de dessinateur. Pour préserver le charme et la fraîcheur de ses dessins, l'option a finalement été retenue de reproduire ces derniers, en en nettoyant le contour, surtout dans les formes géométriques simples (cercles, rectangles), pour pouvoir les intégrer harmonieusement L'Art Royal, hiéroglyphe no. 50 page 134, version corrigée à une composition typographique contemporaine. Et pour respecter l'intégralité du message L'Art Royal, hiéroglyphe no. 50 page 134, version originale de l'auteur, le lecteur trouvera à la fin du livre une annexe, avec le fac-similé des dessins de ces hiéroglyphes, dans leur taille originale. Les autres dessins contenus dans l'ouvrage et dont l'origine n'est pas spécifiée sont de la main de l'auteur.

Morges, février 2013.


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